Ta route
Quand ta peine est trop grande
Quand ton coeur est si lourd
Brûlant comme la pierre du four
Serré à te couper le souffle
Tu doutes, tu doutes
Quand le chemin rempli d'embûches
Et le tunnel long comme un jour sans fin
Quand la lumière pâle ou trop crue
Ne guide plus tes pas
Tu boutes oui tu boutes
La nuit si longue, les insomnies
Le plat qui ne donne plus envie
Quand la valise pleine de cailloux
Que tu ne sèmes plus
Alors alors... tu redoutes, tu redoutes
De rester seul sur le chemin
À regarder passer les trains
Et les heures qui défilent
Les larmes inondent alors tes joues
C'est la déroute, la déroute !
Tu empruntes des allées bien sombres
Des corridors si longs, si froids
des couloirs peuplés par les ombres
Et des parcs, des jardins, des bois.
Apparaître invisible
Dans le tumulte de la vie
Seul, isolé, malgré les doutes...
Tu continues la route ; tu continues ta route...